Alors que l’on fait de plus en plus facilement appel à la chirurgie esthétique et que l’on devient de plus en plus exigeant sur les résultats escomptés ( cicatrices, volumes, rapidité, douleur…) il est un fait que peut de patient prennent réellement en considération : le rôle très négatif de la consommation de tabac pendant une période d’intervention.
Ainsi, il est très vivement déconseillé aux futurs patients en chirurgie esthétique de conserver les habitudes de fumeurs avant et après l’opération.
Fumer détériore les tissus
Pour tous les individus, le fait de fumer est bien évidement un risque avéré pour la santé. Selon une étude récente, près de 6 millions de personnes meurent chaque année suite à une maladie liée au tabagisme.
De façon plus spécifique concernant la médecine esthétique, la consommation de tabac nuit à la régénération des tissus de la peau, provoquant un vieillissement plus rapide, des taches etc… C’est donc le contraire de ce que la majorité des patients viennent chercher au près d’un chirurgien esthétique.
De même, plusieurs interventions sont basées sur la réaction défensive des tissus de la peau se voient alors inopérantes ou beaucoup moins efficace : les injections de produits de comblement, les « fils » etc..
Les risques pour la cicatrisation
Autre risques majeurs, ceux liés à la cicatrisation.
Puisque la cicatrice fait partie intégrante de l’opération, mais puisque c’est aussi l’une des inquiétude principale des patientes, il parait difficile de concevoir que l’on peut continuer de fumer alors que l’on va passer dans les mains d’un chirurgien.
Ainsi, l’action du tabac peut nettement dégrader la capacité de cicatrisation des tissus, rendant le résultat bien moins harmonieux voir assez disgracieux. Il serait dommage de « gâcher » le résultat d’une augmentation mammaire réussie par une cicatrisation non optimum due à la cigarette.
Autre élément à prendre en compte lorsqu’on est fumeur, le temps de cicatrisation étant souvent bien plus long, le temps d’hospitalisation peut aussi être rallongé. D’autant que certains risques post opératoire pouvant intervenir ( voir plus bas) certains chirurgiens décident d’office d’allonger à une semaine l’hospitalisation pour certaines interventions.
Les pires complications
La consommation de tabac peut avoir des conséquences bien pire lors des opérations comme des complications cardiovasculaires et respiratoires.
Il est possible d’observer des cas d’embolie pulmonaire après une opération de chirurgie esthétique si le patient fumeur n’a pas arrêté de fumer à temps.
Certains patients peuvent aussi souffrir d’oedèmes ou de phlébites.
Arrêter de fumer pour être belle
Même si la chirurgie esthétique ne peut et ne doit pas être un moyen de s’arrêter de fumer, cela peut être une motivation complémentaire d’un changement radical de vie. Allier beauté et santé grâce à l’intervention esthétique peut alors avoir un sens.
Toujours est-il qu’il est recommandé d’arrêter toute consommation de tabac au moins 2 mois avant l’intervention et 2 à 3 mois après cette opération, le mieux étant bien sur de ne jamais reprendre. Il est aussi possible de considérer à ce moment là l’aide de produit de substitution comme par exemple la cigarette électronique. Même si tous les effets la ecigarette ne sont pas totalement connus il est clair que les produits néfastes pour la peau contenus dans le tabac et la nicotine n’y sont pas présent, réduisant alors le risque encouru lors d’une intervention de chirurgie esthétique.
1 réflexion au sujet de « Tabac et chirurgie esthétique, cohabitation impossible »