Dé-confinement et limitation des contacts.

La pandémie du coronavirus qui secoue actuellement la majorité des pays de la planète vient de démontrer aussi de très grandes disparités dans la capacité des personnes à accepter ou pas les gestes barrières et distanciations physiques.
Ce coronavirus nous a peut-être fait prendre conscience que de nombreux gestes anodins du quotidien pouvaient être propagateurs de la Covid-19 mais aussi de bien des germes moins agressifs mais tout aussi contagieux.

Relations entre culture comportementale et vulnérabilité ?

Bien difficile de se lancer dans des affirmations réellement scientifiques . On a beaucoup parler des ces élus italiens au début de la crise qui parlaient de pays latins où les embrassades étaient culturelles et donc inévitables.
A contrario, on a aussi beaucoup cherché de liens de causes à effets entre l’absence culturelle d’effusions chez les scandinaves ( pas de bise) et la faible pénétration du virus. A ce jour, aucune étude sérieuse ne peut affirmer ou infirmer cette théorie.

Lutter contre le naturel…

Toujours est-il qu’il a fallu adapter nos façons de vivre à la crise sanitaire, avec tout d’abord une période de confinement où les gestes étaient plutôt simples à effectuer. Puis depuis le 11 mai et la reprise progressive des « sorties » publiques, de nouvelles difficultés à conserver ces barrières efficaces. Les exemples de masques « oubliés » ou de distances bien trop proches sont inévitables comme en ont témoigné très rapidement des images de transports en commun ou de lieux publics fréquentés.
Depuis quelques jours, la réouverture des lieux de loisirs et détentes comme les parcs ou les plages ont rendu les actes de distanciation encore plus difficiles. Et que dire de la réouverture des lieux de convivialité que sont les bars et restaurants. Malgré les nombreuses solutions utilisées par les restaurateurs comme les menus par QR code ou les plexiglass entre les tables, il parait illusoire de penser que les habitudes peuvent changer si vite ( 2 mois de confinement, c’est long mais c’est finalement très peu) surtout avec un virus qui décroit.

Pourtant, on note l’effort collectif pour ne plus s’embrasser malgré la joue qui s’approche, ou ne plus serrée la main que se tend à vous. Mais comment éviter de s’approcher pour parler dans un bar, un parc ou un restaurant ? Comment reprendre contact sans proximité ?
Tout ce modèle est à réinventer, ou du moins à adapter en attendant…mais quoi et quand ?